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Les réformateurs radicaux et leur théologie du Saint Esprit

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Avons nous l’audace de reconnaitre la main de Dieu au sein d’un mouvement théologiquement imparfait?

Le Saint Esprit chez les Réformateurs et les Puritains

L’occasion nous est encore offerte de revenir sur l’histoire de la Réforme. Un bon nombre de doctrines fondamentales telles que la justification par la foi, la gratuité du salut, l’infaillibilité de la Bible, la prêtrise de tous les croyants sont évoquées lorsque nous abordons cette période de l’Histoire de l’Eglise. Nous sommes si reconnaissants pour toutes ces doctrines cardinales restaurées grâce aux réformateurs. Dans cette série, nous nous intéresserons de près sur la doctrine du Saint Esprit, telle qu’elle était perçue par les premiers réformateurs et la période subséquente des Puritains.

21 Octobre 2023

Nous continuons notre série sur la théologie du Saint Esprit chez les réformateurs. Aujourd’hui, il va s’agir des réformateurs radicaux. L’an dernier, nous avons montré ici comment il est plus juste de parler du 16eme siècle comment celui des réformes au pluriel.  La réforme radicale dont il s’agira aujourd’hui est souvent reléguée au second plan au profit de la reforme magistérielle.

Les réformateurs radicaux du XVIe siècle font partie de la grande Réforme protestante, mais seraient décrits comme “enfants non désirés et mal-aimés des réformateurs principaux”… Leur radicalisme dans leurs doctrines et ces pratiques ont été répudiées par les réformateurs magistraux comme Luther, Zwingli et Calvin et bien sûr par les catholiques. Ils ont été persécutés aussi bien par les protestants que par les catholiques. Les radicaux étaient perçus comme une menace pour l’ordre établi…Dans la plupart des endroits où vivaient les radicaux en Europe, ils étaient traités comme des invités indésirables.
(Trevor O’ Reggio, Holy Spirit)

Il est grand temps qu’on y prête attention et ce que l’on va constater est une main invisible de Dieu qui agissait à travers des hommes imparfaits, un Dieu qui se manifestait à travers un mouvement où erreur et vérité, enthousiasme et hérésie, passion et extrêmes se côtoient. L’article comportera trois points importants :

  • Qui étaient les radicaux ?
  • Que croyaient les Radicaux au sujet du Saint Esprit
  • Que ce que ça nous apprend aujourd’hui
  • Qui étaient les Radicaux?

    Le mouvement de la réforme est beaucoup plus complexe avec des facettes multiples et par conséquent, difficile à définir et facile à étiqueter de façon généralisante. Mais le point commun de ces expressions de la réforme en mode «radical» est la conviction que l’Eglise a encore besoin de retourner à la simplicité et pureté de l’Eglise primitive. Les radicaux trouvaient que les réformateurs magistraux comme Luther, Zwingli ou Calvin n’avaient pas radicalement épuré l’Eglise de tous les vestiges de l’Eglise catholique.

    Mais le point commun de ces expressions de la réforme en mode «radical» est la conviction que l’Eglise a encore besoin de retourner à la simplicité et pureté de l’Eglise primitive

    En Suisse, Zwingli a mis du temps avant d’abolir la messe, et a fini par maintenir le baptême des bébés chose à laquelle les anabaptistes s’opposaient.  En Allemagne, Martin Luther pactisait avec les princes allemands qui soutenaient sa cause de la réforme. Quand des hommes comme Muntzer voulaient pousser la reforme jusqu’aux changements sociaux comme abolir les privilèges de la noblesse en proposant la redistribution des terres, Luther se rangea aux cotés des autorités politiques. Cela résulta à la révolte des paysans puis à leur massacre qui fut autorisé par Luther.

    Les radicaux trouvaient que la réforme s’était arrêtée à mi-chemin puisque subsistaient de sérieuses questions comme le cléricalisme, le manque des charismes de l’Esprit, manque de séparation de l’Eglise et l’Etat, la messe, et autres vestiges catholiques dans la liturgie protestante.

    Puisque les radicaux étaient persécutés à la fois l’Eglise catholique et les protestants, ils se sont scindés en plusieurs groupes, se sont dispersés dans plusieurs pays, à partir de l’Allemagne et la Suisse et finalement, ils ont pris plusieurs formes allant jusqu’aux extrêmes ce qui a conduit certains à taxer tout le mouvement d’hérétique. Par souci de simplification, on peut les classifier en trois grandes catégories :

  • Les anabaptistes: ils voulaient purifier l’Eglise de toute forme de religiosité formaliste. On n’appartient à l’Eglise que la foi personnelle et à travers la régénération du cœur par l’Esprit. One ne le devient pas en naissant dans une ville ou pays qui politiquement soutient la réforme. Pas question donc de baptiser les enfants. Après la mort de Muntzer en 1535 on peut dire que le leader principal est devenu Menno Simmons, qui a tenté de rassembler les fidèles anabaptistes. Les anabaptistes sont également historiquement liés aux baptistes modernes et aux mennonites.
  • Les spiritualistes. Au fond, ils voulaient la restauration des dons spirituels y compris la prophétie et les miracles. Si les réformateurs magistraux étaient, à un certain degré cessationistes, en raison de leur réaction aux superstitions et faux miracles de l’Eglise catholique. Mais les radicaux eux, réagissaient à la tendance trop rationnelle au sein de la réforme magistérielle. Certaine sont allés jusqu’ à opposer la Bible, la lettre qui tue, selon eux, à l’Esprit, qui donne la vie. Les pentecôtistes et charismatiques modernes ont des liens avec ce mouvement.
  • Les rationalistes: Ils sont connus pour s’être opposés aux dogmes de foi qui défient la raison. Certains radicaux pensaient que la doctrine de la Trinite est un autre vestige de l’Eglise catholique qui a besoin d’être éradiqué. Les réformateurs magistraux acceptaient les dogmes des grands conciles historiques le Credo des Apôtres, le Concile de Chalcédoine ou le Credo d’Athanase. Mais les rationalistes ne voulaient pas accepter ces mystères qui transcendent la raison et voulaient concilier raison et révélation. Le grand leader fut Faustin Socin, qui engendra l’hérésie connue sous son nom. Ils sont ancêtres des unitariens ainsi que certaines formes du protestantisme libéral.
  • Que croyaient-il?(1)

    Nous revenons sur la doctrine du saint Esprit chez les radicaux. Dans une revue mennonite, Walter Klassen dit que quand nous parlons du saint Esprit, nous parlons de quelque chose qui était au cœur de la théologie des radicaux. Sans leur forte croyance en la réalité du Saint-Esprit et de son œuvre, toute leur position aurait été un légalisme sans vie et leur prétention à être une restitution du christianisme du Nouveau Testament aurait manqué de justification. (2)

    Au sujet de la Bible : Tout en adhérant au Sola Scriptura de Luther, ils croyaient que seul le Saint Esprit qui a inspiré la Bible peut l’interpréter. Et si quiconque ayant le Saint Esprit peut interpréter la Bible, alors ce n’est pas la tâche d’un enseignant professionnel qui connait le grec et l’hébreux. Ça rendait la plupart des radicaux égalitaires dans leur conception du ministère. L’Esprit est donné à tous ceux qui le cherchent, non seulement aux prêtres et aux évêques, mais aussi à chaque croyant qui est lui-même prêtre et capable de comprendre la Parole grâce à l’illumination du Saint-Esprit. La compréhension de l'œuvre du Saint-Esprit en chaque croyant l'a rendu spirituellement majeur, et cette maturité est la condition de la liberté chrétienne.

    Au sujet de la relation entre l’Esprit et la Parole : ceci est l’aspect qui engendrait le plus de polémique. Les radicaux ont parfois été accusés par certains réformateurs magistraux de mettre trop l'accent sur le Saint-Esprit au détriment des Écritures. Il est vrai que certains accordaient une grande importance à l’Esprit Saint et à la lumière intérieure au détriment de la parole. On a déjà montré que l’aile radicale était très hétérogène et comprenait plusieurs groupes en son sein dont les «spiritualistes». Certains de ces groupes comme ce dernier mettaient l'accent sur la révélation intérieure du Saint-Esprit, plutôt que sur la parole de Dieu.

    Certains leaders radicaux réagissaient au rationalisme des réformateurs humanistes comme Luther, Zwingli ou Calvin. Ils croyaient qu’il était de leur ressort de mettre en garde contre l'élévation de la parole extérieure de l'Écriture au-dessus de la Parole vivante qu’ils appelaient parfois Parole intérieure. Certains y compris Muntzer lui-même, prétendaient n’avoir pas besoin du témoignage extérieur de la Bible puisqu’il disait avoir déjà le témoignage de l'Esprit en lui. D’autres comme Conrad Grebel, croyaient que la compréhension des Écritures ne passait que par l'illumination de l'Esprit plutôt que par le recours à la raison ou à une formation herméneutique.

    Mais la tendance subjective persistait. Beaucoup voulaient se défaire du savant exégète et suivre leur propre guide intérieur plutôt que de s’appuyer sur une lecture stricte des Écritures et une prédication herméneutique compliquée. La parole intérieure subjective et enseignée par l’Esprit était soulignée aux dépens de la parole externe et herméneutiquemente élaborée

    En général le mouvement vacillait entre deux extrêmes. Certains groupes adhéraient à un biblisme littéral rigide tandis que d’autres sombraient dans un spiritualisme inspirationniste hautement individualiste .Néanmoins certains comme Simons Menno restaient au centre avec une vision élevée des Écritures. Ils prenaient au sérieux le Sola Scriptura des réformateurs eux-mêmes, mais ils ne séparaient jamais le témoignage des Écritures du Saint-Esprit. C'est le Saint-Esprit qui a inspiré les écrivains et a éclairé les lecteurs. Il ne peut y avoir de véritable interprétation des Écritures sans le Saint-Esprit.

    En général le mouvement vacillait entre deux extrêmes. Certains groupes adhéraient à un biblisme littéral rigide tandis que d’autres sombraient dans un spiritualisme inspirationniste hautement individualiste

    Au sujet de l’Eglise : Les radicaux étaient contre le baptême d’enfants et insistaient sur le fait que l’Église soit composée uniquement de croyants adultes convertis et instruits. La conviction et la conversion étaient l’œuvre du Saint-Esprit. Dans un sens réel, le Saint-Esprit était la mère spirituelle de l'Église.

    Ils croyaient que seul le Saint esprit qui initie et soutient la vie spirituelle. C'est l'Esprit qui a convaincu l'homme de son besoin de salut et qui a ensuite opéré la transformation miraculeuse de la nouvelle naissance, non seulement en déclarant l'homme juste, mais en provoquant plutôt un véritable changement ontologique au sein de l'homme, de sorte que l'homme régénéré devient un participant à la nature divine elle-même.

    Au sujet de la régénération : Simmons disait « Cette régénération dont nous écrivons et d'où naît la vie pénitente et pieuse qui a la promesse ne peut naître que de la parole de ce lien bien enseigné et bien compris et reçu dans le cœur. La foi par le Saint-Esprit Écrits (Complete Works of Menno Simons. p. 92). Les rituels peuvent être ignorés en toute sécurité, à condition que l’on fasse l’expérience d’une véritable conversion spirituelle.

    Au sujet de la sanctification « La nouveauté de vie que le croyant expérimente et partage avec ses compagnons croyants et son appel à devenir disciple est le résultat direct de l'œuvre du Saint-Esprit. Les humains eux-mêmes sont impuissants à se libérer de l’esclavage du péché. La raison humaine est totalement inadéquate pour supprimer notre cécité spirituelle. »

    Alors qu’on trouve une dose de hiérarchie stricte chez les autres réformateurs, les anabaptistes sont contre un leadership hiérarchique. Ils croient que Christ dirige son Eglise par l’Esprit et non pas a travers des structures hiérarchiques qui élèvent le leadership de l’homme et fait obstacle a la direction divine. La qualification pour le ministère est donnée par le Saint-Esprit et non par des études.

    Au sujet des dons spirituels : En ce qui des dons spirituels, on a observé des manifestations charismatiques mais beaucoup n’ont retenu des insolites prophétiques comme celle-ci : lors d'une réunion à Amsterdam en 1535, un membre tomba en transe puis pria et prêcha pendant quatre heures. Après cela, il se déshabilla et jeta ses vêtements au feu, ordonnant à toutes les personnes présentes de faire de même. Tout le monde lui obéit immédiatement. Il leur ordonna alors de le suivre dans la rue, ce qu'ils firent en hurlant et en prêchant. Après avoir été arrêtés, ils ont refusé les vêtements des magistrats en déclarant qu’ils étaient la « vérité nue ». Des folies ont été commises au nom de l’inspiration prophétique par Thomas Muntzer et les prophètes de Zwickau.

    Mais cela n’empêche pas d’apprécier le coté restorationiste des radicaux. Ils insistaient sur la liberté de l’Esprit dans le culte. Des manifestations de l’Esprit authentiques étaient observés chez certains comme les Huguenots ou les Quakers dont Gorge Fox Fox qui aurait exercé un important ministère de guérison et sa réputation de prier pour les malades avait précédé ses voyages d'évangélisation aux États-Unis en 1672. Dans son journal et son Livre des Miracles, il rapporta que beaucoup furent guéris par l'imposition des mains. (3). Les Quakers anglais étaient eux-mêmes influencés par les camisards charismatiques français. Des efforts pour démontrer que les Quakers sont des précurseurs  des pentecôtistes charismatiques ont été déployés comme ici ou alors ici

    Ces mots de Marpeck peuvent résumer l’atmosphère

    « Car les dons de l'Esprit sont importants. Il nous déplace quand et où il le veut, les donnant à qui il veut, par le biais des Écritures, de la parole, de la discipline, de la peur, des tribulations et du jugement, comme il le désire et lui plaît. Il nous donne une compréhension profonde ; en longueur et en souffle, en hauteur et en profondeur. Tout lui appartient. Il est Seigneur et Souverain sur tout. (4)

    Que ce que ça nous apprend aujourd’hui?

    L’explosion pentecôtiste et charismatique du 20eme siècle a changé la face du monde évangélique. Il est historiquement correct d’admettre que la reforme radicale du 16eme siècle en était précurseur.

    Cependant peu de reformés cessationistes ont exposé les tares du mouvement pentecôtiste charismatique de façon aussi théologiquement avisée que le professeur J I packer. Mais peu de reformés auront l’audace de reconnaitre la main de Dieu au sein d’un mouvement imparfait comme lui.

    Dans son livre Keep in step with the Holy Spirit il expose les faiblesses du mouvement entre p. 191-197 alors que les points positifs sont situés sur la p.185-197. Quiconque lira ce livre et le comparer avec Charismatic Chaos de John MacArthur saura la différence entre l’humble sagesse et l’arrogante intransigeance.

    Je conclus cet article par les extraits de Keep In Step With The Holy Spirit, des propos qui peuvent bien s’appliquer au mouvement similaire du 16eme siècle, la réforme radicale.

    Bien que théologiquement déséquilibré (et quel mouvement spirituellement significatif ne l’a pas été ?), le renouveau charismatique devrait se présenter aux chrétiens comme un correctif envoyé par Dieu du formalisme, de l'institutionnalisme et de l'intellectualisme… Le renouveau charismatique a forcé toute la chrétienté, y compris ceux qui n’acceptent pas cela des évangéliques, à se demander : que signifie alors être chrétien et croire au Saint-Esprit ? Que ce que c’est d’être rempli de l’Esprit ?
    La quête charismatique centrale ne vise pas une expérience particulière en tant que telle, mais ce que nous pouvons appeler une totalité approfondie et décomplexée dans la réalisation de la présence de Dieu et la réponse à sa grâce. Dans le culte, cette totalité signifie la pleine implication de chaque fidèle et la pleine ouverture à Dieu. Dans le ministère, cela signifie non seulement ni même principalement l'utilisation des dons de signes, mais le discernement et l'exploitation de toutes les capacités à servir… La quête charismatique de la totalité est sûrement juste…
    Ce défi doit être reçu comme venant de Dieu… Le mouvement charismatique est un taon envoyé par Dieu pour inciter toute l’Église à rechercher davantage la totalité devant le Seigneur que la plupart des chrétiens d’aujourd’hui ne semblent le savoir. Relevez le défi !
    Lorsque nous appliquons ces tests au mouvement charismatique, il devient immédiatement clair que Dieu est dedans. Quelles que soient les menaces et peut-être les cas de spiritualité occulte et contrefaite que nous pensons détecter à sa périphérie (et quel mouvement de réveil a jamais manqué de ces choses à sa périphérie ?), son principal effet est partout de promouvoir une foi trinitaire solide, une communion personnelle avec le divin Sauveur et Seigneur que nous rencontrons dans le Nouveau Testament, la repentance, l'obéissance et l'amour envers nos frères chrétiens, exprimés dans un ministère de toutes sortes à leur égard - plus un zèle pour l'évangélisation qui fait honte aux hommes d'église les plus exigeants.

    ****

    (1) sur cette section, j’aimerais reconnaitre l’aide de la dissertation de Trevor O'Reggio soumise à Andrews University,en 2020

    (2) Walter Klaassen, Some Anabaptist Views on the Doctrine of the Holy Spirit,The Mennonite Quarterly Review 35 (1963) p. 130

    (3) Burgess & McGee, art. Mouvements de guérison, p353

    (4) Walter Klaassen, ed., Anabaptism in Outline, p80-81

    author-prof

    NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la
    musique,le Basketball et un bon sommeil.

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