Regarde-toi souffrant sans trêve
Et tu perds le goût à la vie
Qu’as-tu donc fait de tes rêves ?
Toi qui vivais comme dans un movie

Ton cœur lassé de tout, même de l’espérance
Ne va plus puiser la vie de par son expérience
Tu es allée emprunter au méchant sort
Un asile d’un jour pour attendre la mort

Devant, c’est l’étroit sentier de la vallée obscure
Hésitant, ta conscience te dit « Allez, on s’tire »
Obstinée, t’avances tel une tête de mule
Comme si t’allais faire les boutiques chez T2000

Les biens de l’obscurité tu les consommes à belles dents
Et tu dis que tu ne perds rien en perdant
Là où il y’a la vie, il y’a de l’espoir, dit-on
Tu les as tous les deux perdus, vain dicton

T’as beau croire depuis ton bas âge
Que tu croiseras un jour sur ton passage
Le bonheur que tu ne connais qu’a ouïe dire
Et que tu considères toujours comme big deal

Tu contemplais l’obscure, l’inconnu, l’invisible
Tu sondais le réel, l’idéal, le possible
Tu regardais trembler l’ombre indéterminée
Et tu étais toute accoudée sur ta destinée

Puis un grand sommeil noir tomba sur ta vie
Et fit dormir toute envie et puis tout parti en vrille,
Depuis que le poisson d’avril qui te dit que la vie est un film
Tragi-comique, fut devenu ton plat favori

Satan te tente, te trompe en te promettant
Plus de beurre que de pain et c’est pas du tout sympa
De danser à la samba avec le serpent avec qui tu bavardes
Et qui te prend dans ses bras et te balance de haut en bas

Il suffit d’un seul pas pour que de toi il s’empare
Sans blague il ne s’en va pas, pendant que tu t’emballes
Avant que tu ne sombres dans le vent
Et ne te vide de ton sang froid

Le désespoir t’a apprivoisé
Et toi tu l’as pris pour voisin
Et lui, il t’a appris à viser
Dans le vent et tu t’es laissée abuser

Le vent-là qui atténue tout courage
Ce vent qui fait à chaque coup rage
Il vient souvent te rendre visite
Et te sourit avec ses dents incisives

Quand il t’emmène au nord, Il te pousse à sombrer dans les drogues
Pour qu’ils te transportent loin de ce monde
Et te trompe avec trop d’idées
Que tu peux te sauver de ses atrocités

Il t’emmène au Sud, il te dit que le sexe
Est la seule portion qui peut le plus apaiser tes stresses
Et tu donnes ton corps pour tranquilliser ton cœur
Mais à la fin tu t’en sors encore beaucoup plus écœurée

Quand il t’emmène à l’Est, il te met à l’aise
Et te laisse croire à maintes reprises
Que t’es saine et sauve sous son emprise
Mais dans ta cellule, tu te sens encore plus seule

Quand il t’emmène à l’Ouest, il te coupe du reste
Par les chants d’une alouette
Comme à une princesse, il te chante des berceuses
Mais à ton réveil t’es déçue, du fait qu’il se soit sauvé

Il te laissa pliée sur toi-même
Au plus profond des ténèbres
Comme si t’étais seule sur terre
Et tu menas une vie de solitaire
Le vent finit par enrhumer ton léger nez
Trop gênée, tu n’y peux rien quand tu le vois dégénérer
Ça part de mal en pire
Et quand tu respires, tu expires

Si tu découvres en toi le désir
Qu’aucune expérience de ce monde ne peut satisfaire
L’explication probable est que
Tu as été faite pour un autre monde

Tu nous as faits pour toi Seigneur,
Créés par et pour toi
Et notre cœur est sans repos
Tant qu’il ne demeure en toi

T’as beau chercher à rajouter des années à ta vie
Mais ce qu’il te faut c’est de rajouter de la vie à tes années
Non pas à la quête de ce que la vie te réserve
Mais à la quête de celui qui te réserve la vie

Des fois, on se perd lorsqu’on pense gérer
Et il n’y a pas de remèdes à nos maux passagers
Que dans l’éternel amour de Dieu pour nous
Amour qui nous couvre et nous comble en tout

La joie et les biens que nous demandons sont beaucoup
Trop étroits et courts pour l’immensité de nos cœurs
On ne peut jamais atteindre nos paix
Car c’est de là que proviennent au fond toutes nos peines

Reviens à ton cœur, et de là, va à Dieu
Cherchera sa plénitude celui qui se rend compte de son vide
Dieu n’est pas une pièce manquante qu’il te faut
Mais tout ce dont t’as besoin, et ce n’est pas par défaut

Courir après le bonheur pour trouver le bonheur, au fait
C’est comme marcher sur sa propre tête
Plus on s’engage à le courir après
Plus il semble vraiment nous échapper

Encore une fois, le diable nous piège et nous tue
En nous faisant croire que notre but ultime
C’est d’être heureux avant et après tout
Et cette course effrénée se termine par un accident de parcours

Cette vie est comme un hôpital
Où un malade pense qu’en changeant du lit, aurait moins mal
Car c’est toujours ce qu’on n’a pas qui est meilleur
Et cette question de déménagement nous obsède jusqu’à ce qu’on meurt

Le bonheur? Le bonheur n’est pas un but en soi
Mais il est tout simplement un dérivé, soit ;
Le résultat de notre marche avec lui, et ça ;
Être au cœur de son plan quel qu’il soit

Si nous courons les yeux fixés vers ce but
Alors là, nous atteindrons un bonheur brut
Car ceux qui se confient en Lui prennent envol comme des aigles
Ils marchent, et jamais ne se fatiguent

Il y’a un vide en forme de Dieu dans le cœur de chaque homme
Un vide qui ne peut être rempli par aucune autre chose
Qui a été créé mais seulement par Dieu, son Créateur
Qui s’est fait connaitre aux hommes par Christ, le Rédempteur

Il a implanté au tréfonds de l’humanité
Un sens de l’éternité
Et pourtant l’homme n’a pas la capacité
De saisir l’œuvre de Dieu, accompli de commencement a la finalité de tout

C’est une notion qui dépasse notre aptitude
Tout comme notre cœur ne peut concevoir Dieu dans sa plénitude
Nous ne comprenons qu’une fraction du concept même
De cette éternité

Elle est infiniment plus longue que la vie sur terre
Même si nous vivions plus d’un siècle
Et quand nous donnons notre vie au Seigneur
Par la foi, nous saisissons cette espérance et promesse

Que son sacrifice nous a ainsi acquis
Au prix de son sang, et cette course nous mènera à la source
Et ce qui, en avant, nous pousse, c’est quand on pense
Que Dieu même sera notre récompense

Il est dépourvu de sens, même cent fois
Celui qui vit sa vie ici comme si elle était sans fin
Sans réaliser que ses pensées, décisions et actions
Est un investissement pour la vie d’après celle-ci

Nul ne peut comprendre la nécessite de se convertir
S’il ne sait pas pourquoi Dieu l’a créé
Et il est préférable de perdre sa vie
Plutôt que de la gaspiller

Le royaume des cieux est comme un trésor enfui dans un champ
Un homme le découvrit et de nouveau le cacha
Il s’en alla débordant tellement de joie
Qu’il vendit tout ce qu’il possédait et l’acheta sur le champ

Dans un sens, c’était un prix élevé et risqué
Et ses voisins ont dû croire qu’il était dérangé
Quand ils l’ont vu liquider tous ses biens
Et mettre la vie de toute sa famille en danger

D’un autre côté, le prix était très raisonnable.
Parce qu’au milieu de son champ, il a fait un calcul rapide
Que les bénéfices surpasseraient le prix à payer
De telle façon qu’il aurait été encore plus fou de ne pas tout vendre.

Cet homme a trouvé quelque chose qui a transformé
Son regard sur la vie, ses envies et avis
Ses priorités ont été bousculées et tellement révolutionnées
Que ça a bouleversé les valeurs et objectifs qu’il avait

Il n’est pas insensé celui qui accepte de perdre ce qu’il ne peut pas garder
Pour gagner ce qu’il ne peut pas perdre
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra
Mais celui qui la perd à cause de Lui la retrouvera

Si tu découvres en toi le désir
Qu’aucune expérience de ce monde ne peut satisfaire
L’explication probable est que
Tu as été faite pour un autre monde

Tu nous as faits pour toi Seigneur,
Créés par et pour toi
Et notre cœur est sans repos
Tant qu’il ne demeure en toi

Depuis que le péché est entré dans le monde
Nous avons tous été très résistants à faire de Dieu le trésor qui nous comble
Nous étions tous de ce nombre
Nous étions par nature, des enfants de colère comme les autres

Nous avons cherché notre satisfaction en d’autres choses
Et nous les avons considérées comme plus précieuses
Que Dieu même et ce fut l‘origine de l’idolâtrie
Une injure à sa suprématie

En mettant tout un tas d’autres choses au-dessus
Nous étions tous sujets à son juste jugement ; aussi
Le salaire du péché c’est la mort, bibliquement parlant
Mais tout ne s’arrête pas par là

C’est une parole certaine et digne d’être entièrement reçue
Que le Christ est venu pour sauver les pécheurs et ainsi,
Par sa mort, en valider la puissance salvatrice
Et nous ouvrir les portes de ses parvis célestes

Détourne-toi du péché et ses fausses promesses
Lui qui nous fait miroiter qu’on progresse
Et nous fait abandonner la source d’eau vive
Pour se creuser des citernes crevassées et qu’on crève

Saisis par la foi, des promesses de bonheur supérieur
Qui se trouve dans la nature même du Dieu Suprême
Lui qui est la source, et sans te bluffer
C’est Lui seul qui peut te satisfaire

Sa divine puissance nous donne tout ce qui contribue à la vie et piété
Au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés
Par sa gloire et vertu, car Il est le plus glorifié en nous
Si nous sommes le plus satisfaits en Lui

L’homme fait tout pour la poursuite du bonheur
Mais Dieu ne nous réduit pas cet élan inné
Et Dieu fait tout pour Sa gloire
Mais on la croit tellement sacrée qu’on s’y retire

Dieu ne pourra jamais se glorifier
Au point que notre bonheur n’y soit pas impliqué
Et quand Il nous invite à sa Demeure
Il est satisfait quand il verse sa bonté a ses créatures
Louer Dieu c’est notre plus grande et noble mission
C’en est même notre éternelle vocation
Mais ça n’implique pas le renoncement à la joie qu’on désirait si fort
Mais plutôt sa consommation

Oui, on peut Lui rendre sa Gloire tout en cherchant notre bonheur
Car il est non seulement glorifié par la manifestation visible de sa Gloire
Mais par la joie qu’elle suscite
Quand ceux qui la voient y trouvent leurs délices

Notre Créateur,
Il est le plus glorifié quand nous ne sommes pas de simples spectateurs
Car sans engagement de cœur
On ne peut pas prétendre L’adorer

On s’approche de Lui dans la façon la plus humble
Dans l’adoration, qui est aussi la plus simple
On vient à Lui avec les mains vides
Et Lui, Il remplit le cœur avide

Le péché nous rend facilement trop satisfaits
Mais cette joie est trop superficielle
La recherche du bonheur n’en est pas le problème
Mais penser qu’on l’a atteint quand on le cherche vainement, c’en est un

Les pécheurs ne pèchent pas seulement parce qu’étant pécheurs ils doivent le faire
Ils pêchent parce qu’ils veulent et aimer pécher
Mais étant créés à l’image de Dieu et pour sa joie
Celle-là est éphémère quoiqu’on s’envoie

Le comble du péché ne réside pas dans le mal
Qu’il nous fait ou fait aux autres en général
Mais dans le péché, ce qui est pire et plus que flippant
C’est le mépris implicite qu’il voue au Dieu Tout Puissant

Après avoir aspiré a tout sauf Dieu
Et qu’un jour devant son trône tu te tiens
Le sourire que les délices du péché t’ont donné, dis-moi
Résistera-t-il sous la colère de son jugement ?

Ça c’est la mise en garde que Satan
Ne veut pas qu’elle nous traverse l’esprit
Car le péché est tout ce qu’on fait quand
On n’est pas pleinement satisfait en Lui
C’est tout sentiment, pensée, parole ou action qui provient d’un cœur
Dont Dieu n’est pas, au-dessus de tout le trésor
C’est tout ce qui est produit comme des branches et fruits
Hors de la racine d’un cœur qui préfère tout à Lui

Le péché est la gloire de Dieu pas honorée
Sa sainteté pas révérée, Sa grandeur pas admirée
Sa bonté pas savourée, Sa beauté pas chérie
Sa sagesse pas vénérée, Ses commandements pas obéis

Sa vérité pas recherchée, Sa puissance pas louée,
Sa justice pas respectée, Sa colère pas redoutée
Ses promesses pas attendues, Sa présence pas considérée
Sa grâce pas reconnue et Sa personne pas aimée

Il n’est pas égoïste quand Il nous rend heureux pour Lui-même
Au centre, il y’a sa Gloire, pas nous
Ça devient un péché si on est obsédé par soi même
Car nous avons été créés pour une chose plus grande que nous

La façon d’être heureux la plus intéressante
C’est de contempler quelque chose qui nous surpasse
Même Dieu deviendrait pécheur s’il élevait
Quelque chose d’autre que Lui, d’où la conséquence de se Glorifier

Le but de la vie ; ton bonheur ou sa Gloire ?
L’obéissance ou la joie ? On n’a pas à les séparer car
C’est en faisant de l’Eternel ses délices
Qu’Il te donne ce que ton cœur désire

S’Il aime sa Gloire par-dessus tout
C’est qu’Il la savoure au-delà de toute mesure
S’Il se détournait de Lui-même comme source infinie de joie
Il cesserait d’être Dieu et renierait la valeur infinie de sa Gloire

Pour nous, le louange est le point culminant
De la satisfaction en Dieu et avec Lui en communiant
Car l’énergie qui pousse le cœur de Dieu à chercher sa Gloire
Le pousse également à combler le cœur de ceux qui cherchent en Lui leur joie

Si tu découvres en toi le désir
Qu’aucune expérience de ce monde ne peut satisfaire
L’explication probable est que
Tu as été faite pour un autre monde
Tu nous as faits pour toi Seigneur
Créés par et pour toi
Et notre cœur est sans repos
Tant qu’il ne demeure en toi

Vous pouvez visualiser la chanson ici.