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Tim Keller, n’est pas exactement votre réformé typique

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Tim Keller , l’intellectuel favori des Évangéliques vient de nous quitter.

21 Mai 2023

Il est possible de rendre hommage à une personne sans vraiment comprendre ni qui il était, ni ce qui lui était si cher. Qui ne voudra pas célébrer Tim Keller ? Le best-seller de New York times, le gourou apologète, le planteur d’églises et mentor de planteurs d’églises en milieux métropolitains, co-fondateur de Gospel Coalition ! Il vient de finir sa course, à l’âge de 72ans après trois ans de lutte contre le cancer du pancréas.

Mais Tim Keller, est un personnage controversé, surtout dans les milieux conservateurs calvinistes. Dans cet article je relèverai quatre aspects où il a généré le plus d’altercation et avant de le célébrer, il serait judicieux de le connaitre un peu plus sous ses angles là.  Vous pourriez découvrir qu’il n’est peut-être pas votre réformé typique !Mais qu’il mérite tout de même vos plus sincères hommages.

Le géant intellectuel qu’il était

Tim Keller est souvent célébré comme un génie intellectuel de telle façon qu’il est surnommé le C.S. Lewis du 21eme siècle. Il n’est un secret pour personne que lui et John Piper partageaient l’amour et l’adulation pour le génie d’Oxford. Mais comment un simple pasteur possédant un doctorat professionnel a fini par se hisser au rang de l’intellectuel favori des Évangéliques au même titre que les théologiens académiciens de grande envergure comme N.T Wright et D. A Carson ?

Tim Keller a eu un parcours d’études qui ne le prédestinait pas à une telle réputation intellectuelle. Un Master de Divinity de Gordon-Conwell(1975) et un doctorat dans le ministère de Westminster Theological Seminary(1981), ce n’est pas le genre de parcours qui automatiquement vous transforme en prodige intellectuel.  De par sa formation Tim Keller est avant tout un praticien. Il serait un peu exagéré de le comparer à des intellectuels de la tour d’ivoire comme C. S Lewis. Son intérêt pour l’apologétique était lié à son appel pastoral. En plantant une Église dans un contexte séculier et sceptique de New York, Tim Keller a développé une apologétique visant à gagner les intellectuels sceptiques de Manhattan à l’Évangile. Keller n’est donc pas C S Lewis. Ils avaient des vocations différentes. Tim Keller reste un pasteur dont le zèle d’Évangélisation l’a poussé à développer une apologétique qui rend pertinent l’Évangile dans un contexte post moderne. Je le comparerais beaucoup plus à un Francis Schaeffer. Il est avant tout un pasteur évangéliste.

Ceci est vraiment crucial car si des génies comme C.S. Lewis sont extrêmement rares, Tim Keller nous lance un défi d’un pasteur qui a su bien faire son devoir, maitriser le langage des incroyants, un pasteur qui a su donner des réponses honnêtes à des questions honnêtes des incroyants. Il a bâti une merveilleuse communauté de foi de plus de 5000 âmes au cœur de la ville de New York, puis son ministère s’est étendu pour devenir global, donnant naissance à un mouvement d’implantation des églises en contexte urbain dont plus de 60 dans la ville de New York.

On ne gagne pas un tel respect sans efforts. Voici certaines de ses habitudes qui peuvent nous interpeller : Pendant des décennies il a maintenu la discipline de lire la bible entière en une année. En plus de cela, il lisait 150 livres par an, et restait informé de tout ce qui se passe dans le monde en lisant tous les jours NY Times, Wall Street Journal, NY Magazine etc. Bien qu’ayant autant de potentiel, il a publié son premier livre alors qu’il approchait ses 60ans, en 2008, Reason for God.  Tous ceux qui ont déjà lu Tim KELLER savent que c’était un auteur très versé dans la littérature étonnamment diversifiée. On raconte qu’il pouvait écrire un livre presque aussi rapidement qu’on le lit !

Tim Keller dans la fosse aux critiques

La théologie reformée est passée d’un vieux cliché à un mouvement intellectuel populaire, et une force non négligeable aux États Unis surtout au sein de la jeunesse. Tim Keller y a joué un rôle prépondérant. Par exemple, La star de la HIP HOP chrétien, Lecrae, lui rend hommage par ce tweet en disant qu’avec Jay-z, et Michael Jordan, Tim Keller fait partie de ces trois merveilles qui l’ont le plus fasciné.

Le calvinisme a été rendu populaire et attrayant par les pasteurs et auteurs théologiens comme John Piper, Tim Keller ou Mark Driscoll. Néanmoins les calvinistes de la vieille école pensent qu’au cours du chemin le calvinisme a été dénaturé, dilué par des gens comme Tim Keller afin de le rendre acceptable. Le critique le plus virulent du mouvement du nouveau calvinisme est sans doute l’auteur du livre : New Calvinists : Changing the gospel. ES WILLIAMS a popularisé cet effroi, soutenu par d’autres calvinistes à tendance fondamentaliste comme Peter Masters de London Metropolitan TABERNACLE, L’Église léguée par le calviniste baptiste Charles SPURGEON au 19eme siècle.

Dans cette dernière partie de l’article, il s’agira de quatre importants aspects où il est le plus attaqué. Restez avec moi jusqu’à la fin.

Les Kellers dans le débat du ministère des femmes

En ce jour où les hommages abondent en faveur de Tim, il serait moins charitable de ne pas faire la même chose pour Kathy Keller, sa femme. Alors que l’on célèbre le don d’intelligence de Tim, ceux qui connaissent mieux le couple savent que Kathy Keller est aussi intelligente et probablement plus intelligente que Tim. Mais plus que tout, elle a été d’une grande utilité pour le ministère de Tim.

Tim Keller avait rencontré Kathy Kristy à Gordon-Conwell theological seminary.  Il fut vite impressionné par la jeune fille qui avait lu C S Lewis autant que lui. Kathy avait même eu l’occasion d’entretenir une correspondance avec lui avant sa mort. Kathy fut convertie grâce aux livres de C-S Lewis. Ils tombèrent rapidement amoureux et le couple se maria avant même la graduation en 1975.  Alors qu’ils étudiaient ensemble à Gordon-Conwell il a fini deuxième dans sa classe et devinez qui était la première ? Kathy.  Certains disent qu’elle l’aidait dans la préparation de la plupart de ses sermons.

Ceux qui aiment les Kellers ont besoin de savoir ce qu’ils pensaient de la place des femmes dans le ministère. Au début Kathy keller était égalitarienne et féministe mais changea de camp plus tard. En 2012, elle a écrit un livre avec son mari : Jesus, justice, and gender roles: A case for gender roles in ministry.  Dans ce livre, ils maintiennent la position selon laquelle une femme ne devrait pas être ordonnée comme ancien d’Église. Mais qu’elle peut accomplir n’importe quelle autre tâche qu’un homme non ordonné fait dans l’Église. Pour eux seule l’ordination est réservée aux hommes, mais une femme peut enseigner, exhorter, donner un sermon dans une audience mixte. Au fait ils ne le suggèrent pas mais ils l’exigent faute de quoi l’Église commettrait de l’injustice envers les femmes et vivrait dans la désobéissance (p. 32,34)

Kathy Keller s’attaque aux réformés traditionnels qui poussent leur vision complémentaire au-delà des limites bibliques :

Il y a une injustice qui doit être dénoncée et des pratiques bibliques qui doivent être restaurées dans la façon dont les dons des femmes doivent être déployées dans les églises qui se disent complémentaires avec des philosophies rigides. Je suis fréquemment embarrassée par ceux qui prétendent être complémentaires mais instaurent ders règles arbitraires sur l’âge des garçons qu’une femme ne peut enseigner dans Sunday school, des règles qui régissent les petits groupes de discipleship plaçant un co-leader male si le petit groupe a une participation mixte et et…ces règles qui établissent ce genre de limites  tombent sous la condamnation de Jesus quand il dénonce le fait d’obéir aux traditions des hommes au lieu d’obéir aux commandements de Dieu (p32-33)

Kathy Keller affirme que les femmes devraient être encouragées à être actives, des participantes verbales qui enseignent, exhortent, encouragent et contribuent comme tout homme qui n’occupe pas l’office d’Ancien. Sinon ce serait injuste. Je suis sûr qu’un fan du virulent MacArthur trouverait cette position très révisionniste. Et oui, sachez que les Kellers ne tombent pas dans vos catégories traditionnelles de réformés complémentaires !

Tim Keller et la spiritualité chrétienne

Il est important de comprendre Tim Keller dans le domaine de la spiritualité chrétienne. Il arrive qu’un théologien reformé réalise une crise de spiritualité rampante et désire y apporter une solution. Mais cette révolte contre une orthodoxie aride au sein des communautés dites réformées peut trouver plusieurs expressions et les tentatives de remédier à la crise peuvent donner lieu à des emphases qui diffèrent d’une personne à une autre. Pour Martyn Lloyd Jones, ce fut l’emphase sur le réveil et les efforts de racheter la terminologie du  Baptême du Saint esprit , pour John Piper, c’est  l’emphase sur l’hédonisme chrétien, pour Sam Storms, il s’agit  des dons surnaturels, pour Francis chan l’emphase est beaucoup plus sur un modèle de church planting si radical qui empêcherait le monopole de l’enseignant, expositeur et expert d’éclipser les autres dons et pratiques spirituelles.

La spiritualité de Tim Keller est mieux véhiculée dans son livre sur la prière, un des meilleurs qu’il ait jamais écrit : Prayer, Experiencing Awe and Intimacy with God. Il s’inspire des puritains comme John Owen, des réformateurs comme Calvin et Martin Luther, des pères de l’Église comme saint Augustin, des pasteurs réformés comme Jonathan Edwards et Lloyd Jones mais aussi des catholiques comme Flannery O connor, des existentialistes comme Soren Kierkegaard. Les ultra conservateurs n’aiment pas ce genre de Cocktail.

Alors qu’il dirigeait Redeemer, beaucoup furent choqués quand il a initié  des groupes qui pratiquent la prière contemplative. Des exercices de Lectio Divina furent parfois pratiqués, tandis que dans ses sermons il se servait parfois de Richard Foster. Cette vision intégrative et œcuménique de la spiritualité n’a pas manqué d’irriter certains calvinistes conservateurs.

Mais Tim Keller est un homme avisé, il n’essayait pas de promouvoir une synthèse irréfléchie et incompatible. Dans le même livre il émet des réserves sur la lectio divina (149-150), prend ses distances par rapport au mouvement de la formation spirituelle (13,27) et argumente en gardant ses pieds au sein de la théologie réformée classique. Néanmoins il croit que nous pouvons emprunter des autres traditions spirituelles tout en restant dans les limites de l’orthodoxie réformée, un concept qui apparemment échappe à ses détracteurs. L’esprit de Tim Keller était trop ouvert pour être confiné dans les catégories fondamentalistes de la plupart des réformés.

Tim Keller est-il un Rick Warren déguisé ?

Tim Keller a commencé une Église en 1989 avec seulement 50 personnes et l’a dirigée pendant presque trois décennies. L’Eglise a grandi pour devenir une méga church de plus de 5000 personnes.  En même temps il a créé un réseau d’implantation Redeemer City to City pour partager les principes, l’expérience et le savoir-faire, gagnés au cours de son ministère de planteur. A cette fin il a écrit un livre qui exprime sa philosophie de ministère : Center Church, qui est un vrai Magnum opus.

Dans le débat sur la croissance de l’Église et les philosophies de church planting, la philosophie de Center Church se situe au milieu. L’approche de CC se situe entre l’approche réformée de 9Marks qui insiste sur la fidélité aux dépens de la contextualisation et l’approche du mouvement émergent de Rick Warren qui insistent sur le succès des nombres aux dépens de la fidélité doctrinale. Il n’est pas surprenant qu’il se soit attiré la foudre des deux côtés.

« Beaucoup évalueraient un ministère sur la base de sa fidélité, ce qui signifie « une doctrine saine, un caractère pieux, et fidélité dans la prédication et la pastorale des gens » (13). D'autres l'évalueraient sur la base du succès : « Beaucoup disent que si votre église grandit en conversions, en membres et en dons, votre ministère est efficace » (13) … « Alors que je lisais, réfléchissais et enseignais, je suis arrivé à la conclusion qu'un thème plus biblique pour l'évaluation ministérielle que le succès ou la fidélité est la fécondité » (13).

Lorsqu’il aborde le besoin de contextualisation qui sans doute va consister à affirmer certains éléments de notre culture et en confronter d’autres, les reformés conservateurs sont mal à l’aise. Ils craignent que Tim ouvre la porte à un pragmatisme dangereux qui pourrait causer du tort au caractère sain de l’Évangile. Mais Tim avertit en disant que « dans la mesure où un ministère est sur-adapté ou insuffisamment adapté à une culture, il perd le pouvoir de changer la vie » (24).

Malgré une argumentation persuasive en faveur d’une contextualisation équilibrée, les hyper réformés ont jugé bon de clore le débat en concluant simplement que la philosophie de Tim Keller sur le church planting encourage une accommodation excessive à la culture – que tout comme Rick Warren, sa philosophie est bâtie sur des fondations pragmatiques.

Dans la dernière partie du livre Center Church, Tim Keller nous exhorte à travailler en coopération avec d'autres églises pour atteindre la ville. Cela ne signifie pas que nous abandonnons nos propres traditions ecclésiales.

Tim a vécu en exemple pour ce qu’il disait. Tout en appréciant la théologie réformée de son héritage, il a soutenu activement les efforts des charismatiques, des luthériens et de l'Alliance chrétienne et missionnaire de telle façon que Sur les 65 églises que Redeemer a aidé à implanter dans la région de New York, seules 10 sont réformées et presbytériennes. Une chose qu’aucun réformé ne saurait faire ici.

Ceux qui lui rendent hommage aujourd’hui doivent savoir qu’il n’aimait pas le tribalisme, le sectarisme qui nous caractérisent souvent, nous autres. Il disait avec raison qu’aucune Église ne peut être tout pour la ville. Chaque Église a ses forces et faiblesses et la ville a besoin de plusieurs églises différentes (369) Son organisation a donné beaucoup d’argent pour soutenir les efforts d’implantation des églises ayant les convictions théologiques différentes des siennes. Inutile de dire qu’au Burundi on est encore trop loin de la !

La colère des reformés contre Tim au sujet de la colère de Dieu !

Les réformés sont parfois obsédés par le thème de la colère de Dieu en négligeant la dimension de l’amour de Dieu. Ainsi les avocats des doctrines de la grâce peuvent réagir à outrance contre les tendances antinomiennes ambiantes.  C’est ainsi que l’on se retrouve en train de prêcher sur le jugement de Dieu, la colère de Dieu, la discipline de Dieu, la jalousie de Dieu, tout en marginalisant les autres thèmes importants de l’amour, la grâce, la bonté, la fidélité, en Jésus Christ.

Ceci ne veut pas dire que Tim Keller ne prêchait pas sur la colère de Dieu. D’ailleurs à ce propos, Tony REINKHE, le Stratège du Contenu pour Desiring God nous donne des statistiques ici Il est intéressant de savoir qu’il fit ces recherches après avoir accusé Tim Keller d’avoir un point de vue faible et passif sur la colère de Dieu.  Il s’excusa plus tard auprès de Tim et effaça ces propos. Après des recherches il a réalisé qu’au moins 13% de ses sermons font une mention explicite de la colère de Dieu. Un record bien entendu inférieur à celui de son mentor John Piper, mais qui suffit pour lever le soupçon selon quoi Tim évite le thème de la colère de Dieu.

Une phrase poignante qui résume sa compréhension de l’Évangile est devenue populaire et beaucoup l’ont posté sur les murs de leurs réseaux sociaux pour lui rendre hommage :

"L'évangile est le suivant : nous sommes plus pécheurs et imparfaits en nous-mêmes que nous n'avons jamais osé le croire, mais en même temps, nous sommes plus aimés et acceptés en Jésus-Christ que nous n'avons jamais osé l'espérer."

Un mot de conclusion

Les hommages que nous rendons aux personnes auxquelles nous tenions, aimions et admirions vont souvent dans deux sens. D’un côté nous mentionnons ce qu’ils ont fait, surtout ces choses qui ont aidé un bon nombre de personnes : pour Tim Keller on pourrait dire tant de choses : une communauté d’Eglise qu’il a commencé et nourri dans la ville de Manhattan pendant presque trois décennies, des églises qu’il a contribué à implanter dans les grandes villes du monde comme Boston, Londres, Amsterdam, et autres efforts de Church Planting soutenus par son organisation Redeemer City to City. Avec D. A Carson, il était le grand cerveau derrière Gospel Coalition. Ses livres et sermons ont aidé tellement de gens. Seul Dieu sait combien d’agnostiques ont rencontré Jésus grâce à Reason for God. Il est facile de se sentir vraiment petit face à de tels accomplissements. Que Dieu en soit honoré et glorifié.

Mais d’un autre coté les hommages qui ne mentionnent jamais le caractère personnel de l’individu, s’arrêtant uniquement sur ses accomplissements ne peuvent que laisser planer le doute. Heureusement, ce n’est pas le cas Pour Tim Keller. Les vertus qui furent redondantes dans la plupart des hommages sur la toile, sont probablement celles qui nous manquent le plus. Et là aussi on ne peut que se sentir encore trop petit sur le chemin de la sanctification.

Tim était un homme humble, très pacifique qui ne rabaissait jamais personne, que ce soit par des paroles ou des gestes. Il était respecté pour sa patience aux critiques négatives envers lui. Vous ne trouverez jamais un seul post où il s’explique, se justifie ou attaque qui que ce soit. Il était reconnu pour sa générosité et son esprit d’ouverture envers ceux qui divergent avec lui, allant jusqu’à les soutenir.  Il a vécu en modèle d’un pèlerin qui ne cessait du jour au jour d’avancer dans la ressemblance avec Christ et maintenant il est entré dans la gloire de Celui qu’il a tant aimé et si fidèlement servi.

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NIKIZA Jean-Apôtre est un Pasteur qui exerce son ministère depuis la ville de Bujumbura. Il est marié à Arielle T. NIKIZA et ensemble, ils sont pionniers du Mouvement des Hédonistes Chrétiens, Sa Bannière depuis 2015. Ils sont aussi co-fondateurs de Little Flock Ministries. La spiritualité chrétienne et le Renouveau spirituel de l’Eglise restent les grandes marques de leur appel commun. Les moments de loisirs de NIKIZA J-A incluent les films, la
musique,le Basketball et un bon sommeil.

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